Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine

"Au coeur du village"

Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine
Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine
Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine
Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine
Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine
Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine
Mairie Saint Martin de Hinx dans les landes (40) en Aquitaine
Le blason du village

Le blason de la commune :

les 3 Châteaux, l' Adour, l' élevage ...

Les 3 Châteaux

Le Château de Larrart

Le château de Larrart à Saint-Martin-de-Hinx s’élève sur le site d’une ancienne maison de maître du XVIe siècle, qui fut entièrement remaniée vers 1820. Selon Adolphe Mazure, dans son Histoire du Béarn et du Pays basque (Pau, Vignancour, 1839), Larrart signifie « dans les landes ». L’orthographe, Larard, puis Larrard puis Larrart, est fixée au début du XVIIIe siècle. La carte de Cassini (milieu du XVIIIe siècle) mentionne Rart, par ablation de la première syllabe sans doute considérée comme un article. Selon les archives, la maison appartient à la famille Lalanne dès la première moitié du XVIIe siècle, puis, par mariage, à la famille Novion, jusqu’en 1818. Les Lalanne sont Maîtres-chirurgiens, les Novion Notaires royaux. En 1818, la maison est vendue à Jeanne Françoise Van Oosterom, épouse de Louis-François de Vallier, fils du dernier seigneur de Bourg (actuelle station de l’INRA), famille dont la sépulture familiale se trouve à l’intérieur de l’église. Louis-François avait été maire de Saint Martin de Hinx sous l’Empire (1806-1808). Leur fils, Jean-Baptiste, sera maire de Saint Martin de Hinx de 1821 à 1830. Elle est d’une famille de négociants hollandais catholiques établis à Bayonne en 1708. Fortunée, Madame de Vallier transforme et agrandit considérablement la maison, qui fait place au château actuel, bâti en moellons et pierres de Bidache, sur un plan rectangulaire à trois niveaux, dont un mansardé. Après sa mort, en 1838, le domaine est vendu par ses héritiers, en avril 1839, à Eugène-Fabien Duisabo, médecin à l’Ile Maurice, d’une famille de notaires et de maîtres-chirurgiens établie à Sainte Marie de Gosse depuis le XVIIe siècle. Depuis lors, il est toujours resté dans sa descendance, par alliances successives avec les Lasserre, les Fontanières, puis les familles de Lucy et de Viviès. Vers 1845, Eugène Duisabo fait construire deux pavillons symétriques de part et d’autre du château, sur un long plan rectangulaire, flanqués à chaque extrémité d’un haut pigeonnier carré de trois niveaux et d’un grenier à lucarne coiffé d’un toit à quatre pentes de tuiles plates. Le pavillon sud sert de corps de ferme, avec logement du métayer, granges et étable. Le pavillon nord comprend le pressoir qui sert à tout le quartier, un chai, un bûcher, des remises, écuries et décharges. Les greniers en soupentes, percés d’ouvertures caractéristiques en demi-lune, et aux planchers caillebotis, servent de séchoirs à maïs. Vers 1890, Alexandre Fontanières plante le parc actuel, dessiné par un architecte-paysagiste de Bayonne.

Le Château de Montauzé

C’est en 1538 que la famille de Bertrand de Bessabat rend hommage à Henri d’Albret, roi de Navarre, père de Jeanne d’Albret, la mère d’Henri IV, pour la seigneurie de Montauzer (noter l’orthographe). En 1631, Montauzer est vendu à la famille Coursou, puis par legs successifs, passe à la famille Caillavel, puis Béarn. Vers 1715, la maison est vendue par Philippe de Béarn à Jean-Louis Etcheverry, capitaine au régiment de l’Île de France. Les aléas des différentes successions font passer la maison à la famille Haran, dont le fils, Jean, était écuyer et conseiller du roi. En 1778, Jean de Haran, sieur de Borda, lègue les terres de Montauzer et de Sorey à la famille Saint Martin Lacaze, dont la sépulture familiale se trouve dans l’église de Saint Martin de Hinx. A cette époque, « la maison de Montauzer consiste en un corps de joli bâti de muraille avec une grange et un pressoir, les écuries, une fournière, les volières joignant icelle, les basse-cours avec un puits et une impériale au-dessus, et une tour avec une girouette : ensemble les jardins, vignes, vergers, bois, taillis ; hautes futaies avec un champ appelé Lamots, le tout clos et fermé ». A cette description, il faut ajouter sept pièces de terre et deux moulins, celui de Lariau et celui de Bic, avec leurs ruisseaux, étangs et chaussées. Vers 1790, la veuve de Laurent de Saint Martin Lacaze épouse Dominique Devert, notable de Saint Martin de Hinx. Et le couple s’installe à Montauzet. En 1912, la faille Devert, et notamment un des fils, autre Dominique Devert, fait faire des travaux importants à Montauzet. Au sud de la maison, il fait tracer des allées et planter des arbustes d’agrément. Il fait démolir la « maison du bois », qui se trouvait à l’entrée du bois situé à l’ouest de la maison principale. Les pierres servent à construire un petit chai au nord des décharges. L’allée de Montauzet est fermée par une grille que l’on peut voir sur les cartes postales datant des environs de 1900. A la mort de Dominique Devert, durant la guerre 1914-1918, Montauzet passe à la famille Beaupuy de Genis qui la vend en 1931 à Francis d’Azambuja, avocat à Marseille, et époux de Marie-Thérèse de la Lande d’Olce. Beaucoup de réparations sont à faire, la maison, les jardins et vergers étaient alors entièrement clos. Voulant plus d’espace et de la vue, Francis d’Azambuja fait abattre un certain nombre de murs, rase une écurie, anciennement chapelle ; une nouvelle bâtisse est construite en 1938, à l’ouest de la maison principale, et permet d’héberger sa nombreuse famille. Durant la guerre, d’importants travaux de drainage et de terrassement sont réalisés, et, en 1958, un grand hangar est construit au nord de la maison, puis un garage au nord-ouest. La grande allée de chênes se verra remplacer par une plantation de peupliers, qui seront d’ailleurs coupés en 1981. Au décès de Francis d’Azambuja le 26 juillet 1981, et après le décès de son épouse Maïté, en 1992, c’est le dernier fils de la famille, Gabriel, qui reprend la maison de Montauzet, dans « l’allée des auzet (oiseau en patois gascon) ».

                                 

Le Château du Pouy  

Le château du Pouy, ou du Poy, suivant l’ancienne orthographe, était une caverie (terre concédée à un vassal assujetti à fournir des chevaux à son suzerain) de la Baronnie de Gosse. Construite vers 1550 par Noble de Poy de Bédoréde et Seigneur de Saint Martin, elle consistait en une maison forte, dont la forteresse reste inachevée. Les différentes fouilles réalisées au XX° siècle montrent, en effet, une emprise sur un terrain délimité par cinq tours au milieu desquelles se tient une bâtisse rectangulaire de 15 mètres par 22, encadrée de quatre tours de six mètres de diamètre et de 12 à 15 mètres de haut, l’entrée principale étant au Nord. Le document le plus ancien dont il est fait mention de la propriété, est le contrat de mariage du 17 octobre 1565 entre Magdeleine de Bénesse, filleule et héritière de Catherine de Miremont, Dame du Poy, et Jean de Bédorède Saint Laurent. Après son mariage, Jean de Bédorède fixa sa résidence au Poy. En 1633, Magdeleine de Bédorède épousa Pierre de Labadie, sieur de Castera, juge royal de Gosse. De ce mariage naquit Jeanne de Labadie unique héritière qui signa contrat de mariage le 15 juillet 1658 avec Bernard de la Lande, en la paroisse de Biarrotte. Au début du 18° siècle, par suite du mauvais état de la fortune des détenteurs de ce bien, les descendants de la famille Bédorède se disputèrent la possession des terres du Poy. La terre du Poy et le château sont attribués, en septembre 1712, au « plus proche parent », Pierre de La Lande, baron d’Olce, le fils de Bernard de La Lande et de Jeanne de Labadie ; son fils, Pierre-Paul-Bernard, entreprit alors une première reconstruction, avec maçonnerie, charpente et toiture en ardoise, ainsi que la construction de trois autres tours, la bâtisse originale n’en ayant qu’une. Au moment de la Révolution, le château se démolit rapidement, faute d’entretien et de moyens, et après différentes successions familiales, le Pouy revient en 1811 à Hyacinthe–François de La Lande d’Olce. En 1920, son fils François débute la reconstruction du château avec l’aménagement de la tour Nord-Ouest, et la maison, dite « la métairie », à quelques mètres l’ouest du château. Le fils de François, Henri, avocat à Marseille, confiera la gestion du château à un de ses fils, François, qui lui-même, le transmettra à son fils Hervé ; celui-ci réalisera de grands travaux, d’abord dans le château lui-même, avec l’isolation de la tour Nord Est, ainsi que la réfection de la toiture du château et de la grange située au Nord, et tout l’intérieur du bâtiment central. Il refit aussi « la métairie » aménagée par son arrière-grand-père, et reconstruisit sur les ruines existantes, le pavillon à l’entrée du chemin conduisant au Pouy, le « chalet Yarra ».



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L' Adour

L' Adour

L'Adour est un fleuve du bassin aquitain dans le Sud-Ouest de la France, classé site Natura 2000.

D'une longueur de 307,1 kilomètres, il prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l' océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos pour la rive droite, et Anglet pour la rive gauche.             

    

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L' élevage

L' élevage

L' élevage à Saint-Martin-de-Hinx fait parti du patrimoine et de la culture de notre village.

Oies, canards et bien entendu "blondes d'Aquitaine" ont toujours fait vivre les familles d' agriculteurs, de génération en génération.

   

En Août 1930 avait débuté le comice agricole sur notre commune "au Duceré", ou pas moins d'une dizaine d' éleveurs présentaient avec fierté les plus belles têtes de leur bétail.

C' est à la fin des années 90 que certains d' entre eux, avaient la chance de pouvoir se mesurer aux plus beaux élevages français, au célèbre et si prestigieux "salon de l'Agriculture" de Paris.